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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:26

Juste un peu grandir

 

 

On apprend à courir, on apprend à sourire

Sans peur sans réfléchir

On poursuit son parcours sans se douter qu’un jour

Arrivera l’amour.

On cherche des mirages au milieu des nuages,

Après des dérapages on essuie des orages.

 

Dans l’ombre d’un parking, les sièges en moleskine

Les photos des magasines.

Les premières cigarettes et le mal à la tête,

Les parents qui s’inquiètent.

On détruit quelques rêves en découvrant la vie,

On invente des règles on triche un peu aussi.

 

Les premiers rendez vous, l’estomac qui se noue

Les baisers sur la joue.

Un peu d’argent de poche, les sorties au cinoche

Et la voix qui décroche…

 

Les soirées au sous sol, parfois dièse ou bémol,

Et le cœur qui s’envole

Pour la prof de français qu’on regardait danser,

Au grand bal du lycée.

On épuise ses jours à courir après l’amour,

Et on blanchit nos nuits à repousser l’ennui.

 

Les sourires les espoirs, les aventures d’un soir,

Partir sans dire bonsoir.

La voix au téléphone un message ou personne,

On oublie on pardonne.

On renie l’avenir qui nous faisait courir,

Tant d’année à sourire pour quelques souvenirs.

 

On ne voulait pas vieillir,

Tout juste un peu grandir…….

 

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:17

 

 

               Il fait si chaud                   1997

 

 

 

 

On est allongé sur le radeau, la tête à l’envers les yeux mi clos.

On est pas pressé on a le temps, on se laisse allé sur l’océan.

La lumière qui caresse ta peau,a gommé les marques du maillot,

Un oiseau emporté par le vent, nous salue de l’aile en s’en allant.

 

Tout doucement, ma main se promène sur ta peau,

Très lentement, j’étudie les courbes de ton dos.

Il fait si chaud, que le soleil pourrait bien se jeter à l’eau.

 

Ici on attend pas le métro, on se bouge à pieds ou à vélo.

On se repose les trois quarts du temps, ne rien faire c’est déjà fatiguant.

Les enfants s’amusent au bord de l’eau, en regardant passer des bateaux,

Dans le bleu du ciel un goéland, recherche les courants ascendants.

 

Tout doucement, ma main se promène sur ta peau,

Très lentement, j’étudie les courbes de ton dos.

Il fait si chaud, que le soleil pourrait bien se jeter à l’eau.

 

Le soir à la lumière des flambeaux, se réveillent les rythmes tropicaux,

Les femmes choisissent leurs amants, en offrant des fleurs et des rubans.

Quand la lune fait briller les flots, la musique aux couleurs de mambo,

Envahi la plage de sable blanc, on rêve d’amour en s’endormant.

 

 

Tout doucement, ma main se promène sur ta peau,

Très lentement, j’étudie les courbes de ton dos.

Il fait si chaud, que le soleil pourrait bien se jeter à l’eau.

 

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 23:41
Le port s’endort,
 
Et quand l’astre de feu déteint dans l ‘océan,
Que les couleurs du jour se fondent en silhouettes,
Caressés doucement par une brise tiède,
Les mâts déshabillés dansent à contre temps.
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23 décembre 2007 7 23 /12 /décembre /2007 18:41
                                 
 
 
 
 
Un rayon de soleil éclaire la rosée
Et les bruits se mélangent à l’odeur du café
Les volets entrouverts filtrent un peu de clarté
Je prolonge ma nuit caché sous l’oreiller
 
La maison de LINCOURT est comme un grand château aux cachettes secrètes
 
Entourée de grands murs,fermée par une grille
La foret de sapins abrite sous ses branches
Nos jeux un peu bruyants et nos rires d’enfants
 
La maison de  LINCOURT est comme un paradis aux plaisirs infinis.
 
Sortant des hautes herbes balancées par le vent
Les cerisiers géants accrochent les nuages
A leurs plus hautes branches où à grands coups de becs
Les merles se disputent les fruits rouges et sucrés.
 
Les vacances à LINCOURT sont comme une aventure, une chasse aux trésors.
 
Baignée par le soleil, fleurie même en hiver
La maison de grand père a des airs de théâtre
Sous ce décor géant, dans le bassin dallé,
Les poissons rouges et or ondulent lentement.
 
La maison de grand père revit de temps en temps dans mon jardin secret.
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23 décembre 2007 7 23 /12 /décembre /2007 18:38
 
 
 
 
Si un jour à ma place
Tu te vois dans la glace
Et que pas après pas
Tu marches dans mes traces
Et qu’enfin tu répondes
A l’écho de mon nom
Ne me reproche pas…D’avoir été ton père.
 
Si un jour tu délaisses
Les chemins que je trace
Et que pour quelques temps
Tu refuses ma main
Pour chercher l’avenir
Sur ton propre chemin
Je ne m’en voudrais pas… D’avoir été ton père.
 
Si un jour tu te perds
Sur des pentes faciles
Que ta vie que tes rêves
Se détruisent en fumée
Que ta tête et ton cœur
Se sentent abandonnés
N’oublie pas ce jour là…que toi tu as un père.
 
Si un jour derrière toi
Trop loin tu m’aperçois
Ne te retourne pas
Regarde devant toi
Tu n’auras qu’une vie
Ne la refuse pas
Pense plutôt qu’un jour…c’est toi qui seras père.
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23 décembre 2007 7 23 /12 /décembre /2007 18:36
 
 
 
Deux grands yeux tout noirs
Un petit nez en trompette
Le sourire aux lèvres
Et des bijoux plein les doigts,
C’était Cindy, c’était Cindy
La petite fille qui oubliait de grandir.
 
Elle se promène souvent
Dans les rue de son village
Dit bonjour en passant
A des gens de tous les âges
S’arrête un instant, regarde les vitrine
Et elle parle toute seule de la mode et du beau temps.
 
Toutes les chansons qu’elle chante
Nous on ne les connaît pas
Les histoires qu’elle raconte
Elle ne s’en souviendra pas
Elle les invente, elle nous les chante
Et ça finit toujours par de grands éclats de rire
 
C’est en suçant son pouce
Qu’elle s’endort tous les soirs
Au milieu de ses rêves
Elle continue de parler
A ses jouets, à ses poupées
Le lendemain matin elle se réveille en chantant.
 
Deux grands yeux tout noirs
Un petit nez en trompette
Le sourire aux lèvres
Et des bijoux plein les doigts,
C’était Cindy, c’était Cindy
La petite fille qui oubliait de grandir…
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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 20:27
 
 
Combien de fois enfant
J’ai voulu rattraper
Cette image de moi
 
Combien de fois enfant
J’ai couru devant elle
Essayant de la perdre
 
Combien de fois enfant
J’ai piétiné gaiement
Celle de mes parents
 
Combien de fois enfant
Je l’ai vu s’étirer
Quand le soleil descend
 
Combien de fois enfant
Je me suis amusé
A la faire danser
 
Ne souhaitant pas pourtant
Devenir simplement
Une ombre de moi même
 
Combien de fois enfant
J’ai voulu plus que tout
Rester toujours vivant
 
Comme une ombre d’enfant.
 
 
 
 
 
 
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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 19:02
 
 
 
 
 
 Les vagues comme des caresses
Qui se suivent et qui glissent
Sur la plage allongée
Comme un corps endormi .
 
Tous les châteaux de sable
Se déforment et s’affaissent,
Souvenirs engloutis,
Forteresse éphémère.
 
Puis la vague s’enfuie
Emportant son mystère.
Mes espoirs mes envies
Disparaissent en mer.
 
Sous les toiles tendues
Qui capturent le vent
S’affairent les équipages
Emmêlés de cordages.
 
Et des nuées de voiles,
Hissées à bout de bras,
Zigzaguent et puis culbutent
Comme l’enfant qui débute.
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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 18:40

laplage.JPG

Où sont mes souvenirs
Tout est si différent
Fallait il revenir
Au bout de tente cinq ans ?

 

Le parc est désertique
Et semble abandonné
Tout était si magique
Il y a quelques années.

J’ai repassé la porte
Au bas du raccourci,
Des arbres sont tombés
La plage est plus petite
 
Mais les bruits, les senteurs
Je m’en souviens ,ou presque.
Le soleil, la chaleur
Le parfum du varech
Des enfants, des amis
Je me rappelle encore.
 
Coat-Maria, Ker-marie,
Et le chemin du port
Kercambre et Kerfago,
La pointe de grammont,
 Saint-Gildas et Sarzeau
 Je retrouve vos noms

La mer est toujours belle
Juste un peu retirée
Si je vous parle d’elle,
C’est que je l’ai aimé.
                                        
J’ai laissé mon empreinte
Sur le sable mouillé
Comme le signe d’un peintre
 Sur la toile oubliée….
 
 
 
 
 
 
 
 
 
                                        
 
 
 
 
 
  
        
 
 
 
 
 
     
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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