Il fait si chaud 1997
On est allongé sur le radeau, la tête à l’envers les yeux mi clos.
On est pas pressé on a le temps, on se laisse allé sur l’océan.
La lumière qui caresse ta peau,a gommé les marques du maillot,
Un oiseau emporté par le vent, nous salue de l’aile en s’en allant.
Tout doucement, ma main se promène sur ta peau,
Très lentement, j’étudie les courbes de ton dos.
Il fait si chaud, que le soleil pourrait bien se jeter à l’eau.
Ici on attend pas le métro, on se bouge à pieds ou à vélo.
On se repose les trois quarts du temps, ne rien faire c’est déjà fatiguant.
Les enfants s’amusent au bord de l’eau, en regardant passer des bateaux,
Dans le bleu du ciel un goéland, recherche les courants ascendants.
Tout doucement, ma main se promène sur ta peau,
Très lentement, j’étudie les courbes de ton dos.
Il fait si chaud, que le soleil pourrait bien se jeter à l’eau.
Le soir à la lumière des flambeaux, se réveillent les rythmes tropicaux,
Les femmes choisissent leurs amants, en offrant des fleurs et des rubans.
Quand la lune fait briller les flots, la musique aux couleurs de mambo,
Envahi la plage de sable blanc, on rêve d’amour en s’endormant.
Tout doucement, ma main se promène sur ta peau,
Très lentement, j’étudie les courbes de ton dos.
Il fait si chaud, que le soleil pourrait bien se jeter à l’eau.