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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 15:14

 

Quand tes yeux…..       (1995)

 

 

 

Quand tes yeux m’embrument et m’éloignent du nord,

Je trouve sous ma plume l’amour que tu ignores.

 

Sous le clair de lune, quand le monde s’endort,

J’écris mes infortunes sans haine et sans remord.

 

Et quand je m’endors j’imagine mes mains qui caressent ton corps,

Mon amour est si fort qu’il uni les chemins de tout nos désaccords.

 

Quand tes yeux me sourient et brouillent mes idées

Je retrouve la vie, je refais des projets.

 

Je laisse mon ennui et mes rêves oubliés,

L’angoisse de mes nuits et mes chagrins passés.

 

Et quand je m’endors j’imagine mes mains qui caressent ton corps,

Mon amour est si fort qu’il uni les chemins de tout nos désaccords.

 

Quand tes yeux me fuient, pour un autre décor,

Mon ciel se noirci, il fait plus froid dehors.

 

Je n’ai plus d’appétit, je ne fais plus d’effort,

Je me sens plus petit et j’ai peur de la mort.

 

Et quand je m’endors j’imagine mes mains qui caressent ton corps,

Mon amour est si fort qu’il uni les chemins de tout nos désaccords.

 

Si tes yeux m’oublient pour un autre sourire,

Je rêverai mes nuits pour te voir revenir

 

J’écrirai des musiques, je chanterai plus fort,

Tu resteras l’unique, je t’aimerai encore.

 

 

Tu berceras mes nuits, tu brilleras mes jours

Tu seras mon amour, tu deviendras l’étoile,

Le soleil de ma vie, je t’aimerais toujours….

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 15:12

           Quand on est p'tits

 

Quand on est petits, on est trop petits

Ou alors on a bien le temps

On verra ça quand on sera plus grands

C’est ce me disaient mes parents.

 

Un peu plus grand, c’est pas le moment,

Même quand on est adolescents

Faut pas lâcher la main de sa maman,

Faut regarder la vie sans mordre dedans.

 

Y’a des matin quand le soleil se lève

On n’a pas envie d’aller travailler

Y’a des soirs quand la nuit est tombée

On n’a pas toujours envie de rentrer.

 

On dira tout ce que l’on voudra

Même si l’amour nous rend heureux

Même si c’est la règle du jeu

On ne fait pas toujours ce que l’on veut.

 

Et un matin on ne sait pas pourquoi

Sur le chemin on fait ses premiers pas

On se sent seul alors on attend pas

On cherche à qui on pourrait tendre la main.

 

Et on est fier et on est content

On oublie vite qu’on voulait être grands

Les aventures, les projets, les idées,

On verra ça quand les enfants seront grands.

 

Y’a des matin quand le soleil se lève

On n’a pas envie d’aller travailler

Y’a des soirs quand la nuit est tombée

On n’a pas toujours envie de rentrer.

 

On dira tout ce que l’on voudra

Même si l’amour nous rend heureux

Même si c’est la règle du jeu

On ne fait pas toujours ce que l’on veut.

 

Anniversaires, communions, on s’embrasse,

Et les questions qui parfois nous embarrassent.

Pour nos enfants on est déjà des vieux

On se demande si ils pourront faire mieux.

 

Tous les projets deviennent des souvenirs,

Comme les idées qui nous ont fait courir.

Et si un jour notre bateau chavire,

On essaiera peut-être d’en sourire.

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 15:11

 

 

  Oublier                             (1995)    

 

 

 

Lorsque d’un coup de vent on fait une tempête,

Que des mots maladroits déclarent une guerre.

Quand sous les barricades, tous les espoirs s ‘enterrent.

 

Quand les cris s’évanouissent dans des lourds de silence,

Quand l’amour et la haine réunissent leurs forces

Pour détruire les rêves et faire plus mal encore.

 

Je voudrais t’oublier, je voudrais oublier,

Les éclairs de musique et ton corps qui dansait,

Je voudrais t’oublier, je voudrais oublier,

Toutes ces nuits magiques et toi qui souriait.

 

Je t’écris cette lettre de mon cœur en retraite,

Dans mon jardin d’automne, tout est si monotone

Sans ton rire qui résonne sans ta voix qui fredonne.

 

Mes pensées vagabondent à l’autre bout du monde,

Et j’attends la seconde où cessera la ronde.

Souvent mon cœur s’inonde d’une peine profonde.

 

J’pourrai pas t’oublier,j’pourrai pas oublier

Les éclairs de musique et ton corps qui dansait

J’pourrai pas t’oublier,j’pourrai pas oublier,

Toutes ces nuits magiques et toi qui souriait.

 

Quand tu liras ces mots, si ton regard se brouille,

Si l’amour se réveille, ne le repousse pas,

Mais si tu téléphones, ne me répète pas,

 

Que tu m’as oublié, que tu as oublié,

Les soirées de lumières, les sourires de tendresse

Que tu m’as oublié, que tu as oublié,

Les nuits couleur de fièvre et nos corps qui s’aimaient.

 

Je n’ai pas oublié, je n’ai pas oublié

Les éclairs de musique et ton corps qui dansait

Je n’ai pas oublié, je n’ai pas oublié

Toutes ces nuits magiques et toi qui souriait.

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 15:08

 

Loin de ceux qui……..                1996

 

 

 

 

 

Y’avait du soleil pour tout le monde dans mon pays, On aurait pu faire un paradis

Mais pour le partage entre les grands et les petits les hommes ont fabriqué des fusils,

Des canons pour que l’histoire n’oublie jamais leurs noms, des frontières des murs et des prisons.

Chacun se construit son petit bonheur son horizon, libre mais enferme dans sa maison.

 

Pour être loin des gens qui salissent, loin de ceux qui affichent, un sourire critique…..hypocrite.

Loin des gens qui regardent, loin de ceux qui en parlent, sans vouloir faire mal, juste pour dire …du mal.

 

Y’avait des jardins qui offraient suivant la saison, fleurs d’amour et fruits de le passion.

Ils ont remplacés les champs de blé par du goudron, les forêts par des villes en béton.

Ils construisent sur terre, ils bâtissent sur les océans suivant les idées d’un président,

Et nous on attend derrière la roue de la fortune, en espérant décrocher la lune.

 

Et s’enfuir loin des gens qui salissent, loin de ceux qui affichent, un sourire critique…..hypocrite.

Loin des gens qui regardent, loin de ceux qui en parlent, sans vouloir faire mal, juste pour dire …du mal.

 

Y’avait des couleurs et des parfums dans ma maison, des enfants qui chantaient des chansons.

Les slogans, les pubs s’affichent en grands sur les cloisons pour faire basculer les opinions.

Et dans la campagne on entend plus l’accordéon, qui dansait tard après les moissons,

Chacun dans son coin zappe les chaînes de télévision sans comprendre où est sa démission.

 

Sans être loin des gens qui salissent, loin de ceux qui affichent, un sourire critique…..hypocrite.

Loin des gens qui regardent, loin de ceux qui en parlent, sans vouloir faire mal, juste pour dire …du mal.

 

Que pourrais-je dire demain en chantant mes chansons, quand l’amour n’aura plus de saison ?

Qu’inventeront t-ils encore à tort ou à raison, pour tuer les rêves et les passions ?

Un petit tour à droite, un tour à gauche on tourne en rond, majorité ou opposition,

Les lois, les promesses avancent toujours à reculons, la misère creuse encore son sillon.

 

Toujours plus loin des gens qui salissent, loin de ceux qui affichent, un sourire critique…..hypocrite.

Loin des gens qui regardent, loin de ceux qui en parlent, sans vouloir faire mal, juste pour dire …du mal.

 

 

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 15:06

L’Image.

 

Observées un instant, pensées bien plus longtemps

Quelquefois esquissées mais jamais oubliées,

Les images surprises, se transforment ou se brisent.

Prisonnières des rêves elles fournissent la sève

Au génie créateur, peintre dessinateur.

La grande nuit commence, l’artiste est en transe,

Il ne voit plus le temps.Le papier blanc se tend,

Sous la caresse du maître, l’image va renaître…

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 15:03

L’homme de scène

 

 

 

La nuit vient de tomber,

Je questionne l’image

Du miroir éclairé.

Le rythme s’accélère

Le rideau s’est levé.

 

L’orage qui éclate

De ces mains inconnues

M’attire sur la scène,

Et la musique explose

Je suis prêt, je suis bien.

 

La lumière des spots

A gommé leurs regards

Mais je les sais présents

Buvant chaque parole

Respirant chaque note.

 

Au milieu de la scène

Inondée de musique

Je ne les entends pas

Mais je sens la chaleur

De tout ces cœurs qui battent.

 

Ce n’est pas que pour vous

Que je crie que je chante,

Je ne vous ai pas vu,

Je ne vous connais pas.

Ce n’est pas que pour vous

Que je joue que je danse,

C’est pour ceux qui ont peur

Et pour ceux qui en meurent.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 14:57

                       L’Homme de la ville    (décembre 86)

 

 

 

Il n’a pas vu le soleil qui dessinait l’ombre des arbres.

Il n’a pas vu le matin qui ouvrait doucement les fleurs.

                                 Il n’a pas vu la lumière donner la vie à la forêt.

Il n’a pas senti le vent qui distribue tout ses parfums.

 

L’homme de la ville à perdu ses yeux,

Sa mémoire est vide il ne sait plus que.

 

    Il ne sait plus si la nuit se couche ou si le jour se lève.

Il ne voit pas les étoiles derrière son jour artificiel.

  Il n’a pas vu l’arc en ciel et les gouttes d’eau cristal.

               Quand le soleil vient surprendre la pluie légère du printemps.

 

L’homme de la ville à perdu son temps,

Sa mémoire est vide il ne sait plus quand.

 

           Il ne sait plus quand l’oiseau cherche l’amour et fait son nid.

  Il ne sait plus que la terre à nourrit son père et sa mère.

 Il ne sait plus quand les blés seront dorés par le soleil.

    Il ne sait plus que la source donne de l’eau donne la vie.

 

L’homme de la ville à perdu ses yeux.

Sa mémoire se vide il n’a pas vu que.

 

Il n’a pas vu que la ville tuait doucement la campagne,

        Que l’oiseau n’y viendra plus ou quelquefois dans une cage,

   Que les arbres ne vivent pas au milieu des gaz et fumées,

                 Que ses enfants ne sauront pas qu’au dessus d’eux le ciel est bleu.

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:35

Les mots

 

 Les mots qu’on chuchote avec les yeux

Les mots qu’on écrit avec le cœur

Tous les mots sourires ,les mots moqueurs

Les mots qui font rire ou qui font peur.

 

Les mots qui s’effacent sans dire adieu

Les mots qu’on attend pendant des heures

Les mots qui nous brûlent comme le feu

Les mots qui rassurent lorsque tu pleures.

 

Les mots qui trahissent ,les mots menteurs,

Tous les mots qui piquent ,les mots colères,

Les mots qui se cachent derrière les fleurs,

Les mots qui nous glacent ,les mots d’hiver.

 

Les mots qui se perdent dans l’ennui,

Tous les mots qui riment avec poème,

Les mots qui arrivent sans faire de bruit,

Les mots qu’on invente pour dire je t’aime.

 

Les mots perdus qui cherchent un chemin,

Les mots que l’on voudrait vivre à deux,

Les mots qu’on remet au lendemain,

Les mots qu’on oublie quand on est vieux.

 

Tous ces mots qui meublent nos silences……

Quand on y pense……………………………….

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:33

Le même ciel.

 

Dans les rues de la ville quand le soleil se meurt,

Les ombres de nos vies ont la même couleur,

Qu’on soit nés à Paris ou bien venus d’ailleurs

On partage la nuit comme des frères et sœurs.

 

On a les mêmes joies et le même soleil

On mélange nos rêves on échange nos peines.

Et au bout de nos nuits, quand nos peurs s’ensommeillent

On fait les mêmes rêves on a le même ciel.

 

Sur les routes pavées sur les chemins de terre

On verse quelques larmes pour la mort d’une mère.

Pour atteindre son rêve pour fuir une galère

On blesse quelquefois le cœur d’un de nos frères.

 

Sur des terres arides, sur des plages dorées

Que l’on soit entre amis ou seul abandonné,

On se bat pour la vie et pour la liberté

Mais au bord du bonheur, il y a trop d’oubliés

 

Chacun son paradis et chacun ses enfers

Quelquefois on oublie qu’on est tous un peu frère

Si l’argent se partage pour quelques milliardaires

On ne sait pas encore partager la misère.

 

Dans tous les pays d’ailleurs

On a le même ciel.

Les amours et les pleurs

Font battre tous les coeurs

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:31

 

 

           Le fils de personne                  (95)

 

 

 

Pour un peu de soleil, pour un coin de ciel bleu,

En voyant l’arc en ciel il avait fait un vœu

Dans sa vie de bohême, dans ses nuits d’inquiétude,

Il manquait des je t’aime mais pas de solitude.

 

Et tous les mots d’amour qui frappaient dans son cœur

Comme le son des tambours qui parfois nous fait peur.

Il cherchait son histoire, dans sa jeune mémoire,

Il s’inventait un nom, le fils de personne….

 

Il chantait dans les cours, dans le hall de gares

Et ses chansons d’amour racontaient son histoire

Il laissait quelques notes à chaque carrefour,

Une lettre à la poste, destination l’amour.

 

Et tous les mots d’amour qui frappaient dans son cœur

Comme le son des tambours qui parfois nous fait peur.

Il cherchait son histoire, dans sa jeune mémoire,

Il s’inventait un nom, le fils de personne….

 

Il marchait funambule sur sa ligne de vie,

Le fil du pendule conduisait ses envies.

Quand sa ligne de chance s’échappait des sa main,

Ses peines étaient plus denses mais il serrait les poings.

 

Quelques larmes de sel mouillaient parfois ses yeux,

Pour que son cœur s’apaise pour qu’il soit plus heureux,

En regardant les flammes il lisait dans le feux,

En marchant sur les braises il implorait les dieux.

 

Et tous les mots d’amour qui frappaient dans son cœur

Comme le son des tambours qui parfois nous fait peur.

Il cherchait son histoire, dans sa jeune mémoire,

Il s’inventait un nom, le fils de personne….

 

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