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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:29

       L’amour s’éclipse

 

Pêcher d’amour ou de jeunesse

Désir de vie et de caresses

Besoin d’espoir et de partage

Embarquement pour un naufrage

 

Est-ce l’amour qui nous égare

Est-ce la haine qui nous sépare

Si les souvenirs nous désarment,

Pourquoi le présent est en larmes.

 

A la fenêtre de nos cœur

On ne vient plus cueillir les fleurs

Sur le terrasse du bonheur

Le ciel a perdu ses couleurs

 

Cris de tempête, pleurs de brouillard,

Souffle de vent, indifférence,

Vagues de haine, guerre de silence.

Ce sont toujours les mêmes mots

Ce sont toujours les mêmes phrases,

Les jours se traînent comme des nuits

L’amour s’éclipse derrière la vie.

 

On a effacé les sourires

On a perdu l’envie de rire.

Les regards sont un peu plus durs,

Les intentions un peu moins pures.

 

Est-ce l’amour qui nous égare

Est-ce la haine qui nous sépare

Si les souvenirs nous désarment,

Pourquoi le présent est en larmes.

 

 Cris de tempête, pleurs de brouillard,

Souffle de vent, indifférence,

Vagues de haine, guerre de silence.

 

Ce sont toujours les mêmes mots

Ce sont toujours les mêmes phrases,

Les jours se traînent comme des nuits

L’amour s’éclipse derrière la vie.

 

 

 

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:26

Juste un peu grandir

 

 

On apprend à courir, on apprend à sourire

Sans peur sans réfléchir

On poursuit son parcours sans se douter qu’un jour

Arrivera l’amour.

On cherche des mirages au milieu des nuages,

Après des dérapages on essuie des orages.

 

Dans l’ombre d’un parking, les sièges en moleskine

Les photos des magasines.

Les premières cigarettes et le mal à la tête,

Les parents qui s’inquiètent.

On détruit quelques rêves en découvrant la vie,

On invente des règles on triche un peu aussi.

 

Les premiers rendez vous, l’estomac qui se noue

Les baisers sur la joue.

Un peu d’argent de poche, les sorties au cinoche

Et la voix qui décroche…

 

Les soirées au sous sol, parfois dièse ou bémol,

Et le cœur qui s’envole

Pour la prof de français qu’on regardait danser,

Au grand bal du lycée.

On épuise ses jours à courir après l’amour,

Et on blanchit nos nuits à repousser l’ennui.

 

Les sourires les espoirs, les aventures d’un soir,

Partir sans dire bonsoir.

La voix au téléphone un message ou personne,

On oublie on pardonne.

On renie l’avenir qui nous faisait courir,

Tant d’année à sourire pour quelques souvenirs.

 

On ne voulait pas vieillir,

Tout juste un peu grandir…….

 

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:23

 

J’étais pourtant si prés,

 

 

 

J’étais pourtant si prêt,

Presque à toucher ton cœur,

J’étais pourtant si fort,

Prêt à tous les efforts.

 

J’étais pourtant si fort,

Quand tu prenais ma main.

J’en oubliais mes peurs,

Je croyais au destin.

 

Le vent et les marées ont ridé nos sourires,

Les choix et les projets ont tué nos désirs.

 

J’étais pourtant si prêt

A réchauffer ton corps.

J’étais pourtant si fier

De garder tes secrets.

 

J’avais pourtant si mal,

Quand tu partais au loin,

Je décomptais les heures,

Je cachais mes chagrins.

 

Les cris et les colères ont brisé les silences,

L’ennui et les galères attisaient les souffrances.

 

J’étais pourtant si prêt

 À défendre ton sort

J’en oubliais mes frères,

J’aurai donné mon corps.

 

J’étais pourtant si faible,

Prêt à changer de port,

J’étais devenu fou,

Presque à perdre le nord.

 

Les prières les pardons n’ont pas trouvé d’accord,

Les mois et les années m’ont donné tous les torts

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:21

                            

 

                                          Je ne sais pas.

 

 

 

C’est souvent quand on n’y croit pas, qu’arrive ce qu’on n’attendait pas.

Même en ayant rien fait pour ça, on est pris on ne sait pas pourquoi.

Hypnotisé pare un sourire, on oublie qu’on pouvait courir,

Prendre le temps de réfléchir, se garder le droit de choisir.

 

Mais quand de loin je l’aperçois, j’ai comme un autre cœur qui bat.

Et si elle pose les yeux sur moi, j’ai un peu trop chaud ou trop froid,

Je ne sais pas….

 

Quand la lumière de son regard, brise les murs de mes remparts,

Quand elle attaque ma tour d’ivoire, elle colonise mes territoires.

C’est toujours dans ces moments là, qu’on voudrait être ce qu’on n’est pas,

On s’invente des je ne sais quoi, pour ne pas faire le premier pas.

 

 

 Mais quand de loin je l’aperçois, j’ai comme un autre cœur qui bat.

Et si elle pose les yeux sur moi, j’ai un peu trop chaud ou trop froid,

Je ne sais pas….

 

Je n’veux pas faire de mon bonheur, un château de cartes en couleur,

Attiser les feux de mon cœur, pour sécher mes larmes et mes pleurs.

Est ce le soleil ou la pluie qui nous attend quand on choisit,

Faut il jouer la comédie, pour inventer son paradis.

 

 

Mais quand de loin je l’aperçois, j’ai comme un autre cœur qui bat.

Et si elle pose les yeux sur moi, j’ai un peu trop chaud ou trop froid,

Je ne sais pas….

Je ne sais pas….

 

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:19

 

 

 

          Insomnies      1995

 

 

 

Encore un soir ou le soleil s’enfuit devant la nuit

Encore la nuit ou les angoisses envahissent mes rêves.

 

Encore des rêves de souvenirs qui font si mal au cœur

Encore un cœur qui souffre de ne plus s’ouvrir.

 

Encore des heures un peu plus longues,

Où l’amour restera dans l’ombre….

 

Encore des pluies de larmes chaudes qui me brouillent la vie

Encore la vie qui m’abandonne au milieu de mes peines.

 

Encore des peines et des chagrins qui laisseront des traces,

Encore des traces et des douleurs d’un bonheur qui me fuit.

 

Encore des heures un peu plus longues,

Où l’amour restera dans l’ombre….

 

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:17

 

 

               Il fait si chaud                   1997

 

 

 

 

On est allongé sur le radeau, la tête à l’envers les yeux mi clos.

On est pas pressé on a le temps, on se laisse allé sur l’océan.

La lumière qui caresse ta peau,a gommé les marques du maillot,

Un oiseau emporté par le vent, nous salue de l’aile en s’en allant.

 

Tout doucement, ma main se promène sur ta peau,

Très lentement, j’étudie les courbes de ton dos.

Il fait si chaud, que le soleil pourrait bien se jeter à l’eau.

 

Ici on attend pas le métro, on se bouge à pieds ou à vélo.

On se repose les trois quarts du temps, ne rien faire c’est déjà fatiguant.

Les enfants s’amusent au bord de l’eau, en regardant passer des bateaux,

Dans le bleu du ciel un goéland, recherche les courants ascendants.

 

Tout doucement, ma main se promène sur ta peau,

Très lentement, j’étudie les courbes de ton dos.

Il fait si chaud, que le soleil pourrait bien se jeter à l’eau.

 

Le soir à la lumière des flambeaux, se réveillent les rythmes tropicaux,

Les femmes choisissent leurs amants, en offrant des fleurs et des rubans.

Quand la lune fait briller les flots, la musique aux couleurs de mambo,

Envahi la plage de sable blanc, on rêve d’amour en s’endormant.

 

 

Tout doucement, ma main se promène sur ta peau,

Très lentement, j’étudie les courbes de ton dos.

Il fait si chaud, que le soleil pourrait bien se jeter à l’eau.

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:15

 

 

Femme oubliée       1995

 

 

 

 

 

Dans le sombre couloir brillaient deux perles noires.

Deux yeux comme des bras qui se tendaient vers moi,

Comme un cri de détresse, un dernier s.o.s.

 

Au bas d’un escalier, un corps abandonné,

Les pieds nus attachés, les cheveux emmêlés.

N’a plus besoin de rien, n’aura plus de demain.

 

Elle n’était pas d’ici, ce n’était pas son quartier

Une femme violée est morte assassinée.

Ses amis, ses parents pourront bien la pleurer,

 

On ne saura jamais vraiment la vérité.

Demain dans le journal un fait divers banal,

C’est tout ce qu’on saura de la femme violée.

 

La robe déchirée sur un corps un peu frêle

Tout le sang de son cœur coulait dans la ruelle,

Comme un trop lourd silence,la mort était en elle.

 

C’est comme au cinéma, c’est comme à la télé,

Les images en couleurs ne font plus vraiment peur,

Mais la mort pour de vrai n’est pas ce que l’on croit.

 

Et là sur le papier comme en publicité,

Une vie effacée n’a plus d’identité,

Quelques jours vont passer et on va l’oublier.

 

Où sont passés les hommes qui avaient des idées,

Qui devaient protéger toute la société.

Dans leur coin de soleil, ils font la sourde oreille.

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:13

 

 

 

Fallait pas t’en aller           1997

 

 

 

 

 

Dans les cours dans les squares y’ a des enfants qui passent.

Dans les trains dans les gares, y’a des amours qui cassent.

 

Dans les rues dans les bars, y’a des voix qui résonnent

Et là sur le trottoir, tu pars tu m’abandonnes.

 

C’est l’amour qui t’entraîne, c’est la vie qui t’emmène

Même si y’a pas de haine, j’aurai un peu de peine.

 

Fallait pas t’en aller, fallait pas me quitter,

Tu aurais du attendre, j’aurais pu te comprendre.

 

Près de notre fontaine, j’attends que tu reviennes

Ne brise pas la chaîne, tu sais bien que je t’aime.

 

Mais si quelqu’un te gène, si la vie te malmène,

Souviens toi des poèmes qui chassaient les silences.

 

De mon île déserte j’envoie des s.o.s.

Et pour toi une lettre, quelques mots de tendresse

 

 

Fallait pas t’en aller, fallait pas me quitter,

Tu aurais du attendre, j’aurais pu te comprendre.

 

 

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:09

 

 

 

Dispute       ( 1996 )

 

 

 

 

Pourquoi c’est mots que l’on ne pensait pas,

Pourquoi ces cris que l’on oubliera pas,

Tous ces silences qu’on ne supportait pas,

Ces faux départs qu’on ne comprenait pas.

 

Les souvenirs s’effacent peu à peu

Et les sourires ont déserté nos yeux

Même la chance n’entre plus dans le jeu,

Pourtant on pense qu’un jour ça ira mieux

 

On se refuse ,on renie les désirs

Et l’on s’accuse pour ne pas revenir.

On fait des gestes pour éviter de dire.

Qu’est ce qui nous reste, que sera l’avenir.

 

Dans les couloirs, on passe sans se voir.

Tous les espoirs se perdent dans le noir.

On est perdu chacun sur son chemin,

On est trop loin pour se tendre la main,

 

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 10:06

   Dans tes yeux

 

Dans tes yeux couleur arc en ciel

Y’a des montagnes des paysages

Des océans et puis des vagues

Qui vont s’endormir sur les plages

 

Y’a des sourires comme des soleils

Qui planent au dessus des nuages

Y’a des désirs et des promesses

Des mots d’amour et de tendresse.

Mais dans ton cœur c’est l’inquiétude, La peur d’une autre solitude,

Quand le soleil sur ton parcours, Ne fait qu’une ombre à ton amour.

 

Dans tes yeux y’a des  jours de fête

Des ballons rouges et des manèges

Des cerfs volants et des oiseaux

Pour qui le vent se fait caresse.

 

Y’a des rivières et des torrents

Qui se serpentent et se cascadent

Y’a des étangs où l’eau se lisse

Comme un miroir plein de silence

Mais dans ton cœur c’est l’inquiétude, La peur d’une autre solitude,

Quand le soleil sur ton parcours, Ne fait qu’une ombre à ton amour.

 

Dans tes yeux y’a des aux revoir,

Des adieux sur les quais de gare

Des souvenirs qui donnent aux larmes

Le goût des pleurs et des regrets

 

Y’a des parfums couleur passion

Des mélodies et des chansons

Des lendemains où l’illusion

Chasse l’angoisse et les questions.

Mais dans ton cœur c’est l’inquiétude, La peur d’une autre solitude,

Quand le soleil sur ton parcours, Ne fait qu’une ombre à ton amour.

 

Dans tes yeux y’avait des poème,

Tous les mots pour dire je t’aime,

Des évasions et des voyages,

Des envies d’autres paysages

 

Y’a des jardins, des paradis,

Des clairs de lune et des printemps,

Des horizons où le soleil,

Donne à nos rêves l’envie de vivre.

 

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