J’étais pourtant si prés,
J’étais pourtant si prêt,
Presque à toucher ton cœur,
J’étais pourtant si fort,
Prêt à tous les efforts.
J’étais pourtant si fort,
Quand tu prenais ma main.
J’en oubliais mes peurs,
Je croyais au destin.
Le vent et les marées ont ridé nos sourires,
Les choix et les projets ont tué nos désirs.
J’étais pourtant si prêt
A réchauffer ton corps.
J’étais pourtant si fier
De garder tes secrets.
J’avais pourtant si mal,
Quand tu partais au loin,
Je décomptais les heures,
Je cachais mes chagrins.
Les cris et les colères ont brisé les silences,
L’ennui et les galères attisaient les souffrances.
J’étais pourtant si prêt
À défendre ton sort
J’en oubliais mes frères,
J’aurai donné mon corps.
J’étais pourtant si faible,
Prêt à changer de port,
J’étais devenu fou,
Presque à perdre le nord.
Les prières les pardons n’ont pas trouvé d’accord,
Les mois et les années m’ont donné tous les torts