Fallait pas t’en aller 1997
Dans les cours dans les squares y’ a des enfants qui passent.
Dans les trains dans les gares, y’a des amours qui cassent.
Dans les rues dans les bars, y’a des voix qui résonnent
Et là sur le trottoir, tu pars tu m’abandonnes.
C’est l’amour qui t’entraîne, c’est la vie qui t’emmène
Même si y’a pas de haine, j’aurai un peu de peine.
Fallait pas t’en aller, fallait pas me quitter,
Tu aurais du attendre, j’aurais pu te comprendre.
Près de notre fontaine, j’attends que tu reviennes
Ne brise pas la chaîne, tu sais bien que je t’aime.
Mais si quelqu’un te gène, si la vie te malmène,
Souviens toi des poèmes qui chassaient les silences.
De mon île déserte j’envoie des s.o.s.
Et pour toi une lettre, quelques mots de tendresse
Fallait pas t’en aller, fallait pas me quitter,
Tu aurais du attendre, j’aurais pu te comprendre.